Crusader Kings 3

Bannière Crusader Kings 3

Les Crusader Kings ont laissés un héritage fabuleux, mais Crusader Kings 3 en est-il le digne successeur  ? 

L’histoire débute en 2004 pour cette série très particulière dans l’univers des jeux de Grande Stratégie de Paradox Interactive, le but étant de diriger une dynastie à travers le Moyen Âge et non un pays.
Je préfère l’annoncer tout de suite, il est difficile de faire un test sur ce genre de jeu sans expliquer quelques mécaniques de gameplay comme il l’est de voir l’ensemble des facettes du jeu en seulement une ou deux parties, même après des dizaines d’heures de jeu.

Carte de Crusader Kings 3

La très grande carte de Crusader Kings 3

Un héritage conservé

Crusader Kings 3 à la lourde tâche de faire perdurer la série tout en l’améliorant et apportant des nouveautés justifiant un intérêt à ce titre.
La première chose qu’on remarque, c’est que Paradox Interactive a incorporé pratiquement tous les dlcs sorti sur Crusader Kings 2 directement dans Crusader Kings 3.
La carte est aussi grande que son prédécesseur allant des Îles Britanniques aux confins de L’Inde, des Terres Mongoles au sud du Sahara. Presque 10 000 provinces sont réparties sur cette immense carte.
Le joueur dispose d’un terrain de jeu immense puisque tous les personnages sont jouables tant qu’il dispose d’un gouvernement de type féodal, clan ou tribal. Les personnages religieux et les républiques ne sont pas jouables. Le DLC République de son prédécesseur n’est malheureusement pas transmis dans la succession à Crusader Kings 3, comme le dlc sur l’invasion Aztèque (après est ce un mal ?).
Lors de la création de partie, vous avez le choix entre deux dates de départ : en 867 à l’ère des Vikings, 20 ans après le traité de Verdun ou 1066 à la Conquête de l’Angleterre par Guillaume le Conquérant. Aucune autre date de départ possible contrairement à Crusader Kings 2, toutefois il s’agit des plus importantes de la série. On notera donc l’absence du départ du DLC Charlemagne.

Sélection de personnages pour débuter votre partie

Une sélection de choix de départ pour les deux dates de départ du jeu.


Que les fans de la série soient rassurés, Crusader Kings 3 est bien l’héritier de la série, pas de grand changement donc dans le gameplay et l’objectif de base d’une partie : il s’agit toujours de faire perdurer le plus longtemps possible une dynastie à travers les siècles.  Mais pourtant de nombreuses nouveautés et modifications de gameplay apportent un coup de jeune à la série.

Un jeu plus accessible

Pour Crusader Kings 3, Paradox Interactive a fait un gros travail sur l’accessibilité. En effet, le didacticiel est sûrement le meilleur de tous les jeux Paradox. Vous me direz que ce n’était pas une tâche difficile au vue des précédents tutoriels.
L’apprentissage se fait avec le Duc de Munster en Irlande, à partir de 1066. Divers écrans et mise en situation sont proposés au joueur pour comprendre l’interface, les concepts principaux du jeu ainsi que la prise en main des nouveautés. Je conseille à tous les joueurs de le faire. L’objectif du didacticiel est de devenir Roi d’Irlande. Vous pouvez continuer  la partie une fois l’objectif atteint, pour continuer l’apprentissage des mécaniques du jeu ou simplement débuter une nouvelle partie.

Crusader Kings 3 intègre un nouveau système de tooltip, qui est une réussite. Lorsque vous laissez votre souris sur un élément, un écran d’information provenant de l’encyclopédie du jeu va s’afficher. Après plusieurs secondes (paramétrable dans les options) vous pouvez balader la souris sur celui-ci. Certains textes colorés indiquent un concept du jeu, en passant la souris dessus, un nouvel écran tooltip va apparaître pour nous donner des informations.

Illustration d'un tooltip

Illustration de l’ouverture d’un tooltip à partir d’un autre.

Cette envie de rendre le jeu accessible se retrouve sur la carte et l’utilisation de l’interface.
Nous pouvons, sur la carte, naviguer à travers trois niveaux de détails, chacun permettant de réaliser diverses actions : diplomatique ou de gestion des provinces.
L’affichage bénéficie de l’ajout de 7 filtres principaux et 4 secondaires permettant d’avoir rapidement des informations, comme par exemple la religion. Toutefois, certains filtres mériteraient d’être légendés, car la lecture reste difficile( En tout cas pour moi, sûrement dû à l’absence d’un mode daltonien pour détecter plus facilement les différences de couleurs).
Tous ses affichages permettent de profiter pleinement de la carte, grâce à une interface sobre. Les divers menus que nous utilisons ouvrent la plupart des écrans soit sur la gauche, soit sur la droite. La partie centrale reste donc toujours libre, permettant de suivre une action sur la carte tout en intervenant dans un menu. Les menus se trouvant habituellement sur le haut de l’interface ont désormais leurs icônes à droite ce qui peut être perturbant.

Affichage des deux menus latéraux

Affichage des deux menus latéraux

Bien sûr, la partie centrale peut quand même être recouverte de fenêtres, par exemple quand plusieurs events se déclenchent et que vous naviguez dans les menus. Certains menus sont aussi peu pratiques et mériteraient un outil de recherche pour rendre la navigation plus fluide, comme le menu Cours qui n’est qu’une liste déroulante de personnages ou simplement l’option d’affichage des problèmes . Justement, ce bouton permet d’afficher une liste très pratique d’actions pouvant être réalisées. Bien pratique, mais malheureusement, qui  s’intègre mal à l’interface. Une fermeture automatique pourrait rendre l’usage plus pratique.

Paradox Interactive a donc fait un travail important pour que le joueur prenne rapidement le jeu en main  pour se concentrer sur ce qui fait que Crusader Kings 3 est un jeu de grande stratégie, où vous allez diriger votre dynastie et ses propriétés. L’objectif étant d’être la famille la plus prestigieuse en fin de partie en 1453 ou simplement celui que vous vous imposer : créer tel Empire, étendre telle religion sur la carte etc.
Pour réussir, vous allez devoir gérer de nombreuses fonctionnalités dépendant toutes de la ressource principale du jeu : les personnages.

A la pèche aux Personnages

La ressource principal : les personnages ? Oui vous avez bien lu. Bien sûr, vous allez disposer d’autres ressources mais elles dépendent toutes des personnages.

Affichage classique d'une fiche de personnage

Fiche de personnage dans Crusader Kings 3

En tant que dirigeant de votre dynastie, vous allez devoir tout faire pour éviter la fin de partie qui arrive lorsque vous n’avez plus de personnages jouables héritiers. L’objectif est donc d’assurer la descendance tout en gérant votre domaine.
Chaque personnage est unique et dispose de sa propre histoire, personnalité et relations avec d’autres personnages, influencés par ses aptitudes et traits. Tout au long de sa vie, des traits vont le caractériser, résultat de son éducation, des events, de son mode de vie. Ces traits vont par la suite influencer leurs aptitudes ou leurs relations.
L’intérêt d’avoir un personnage avec de bonnes aptitudes ou traits est important, car cela va influencer le gain de vos autres ressources, servant à gérer votre pays :
– L’or permet de construire des bâtiments, payer des rançons, créer des titres…
– Le prestige permet de déclarer des guerres, d’entreprendre des actions mondaines…
– La piété permet de déclarer des guerres religieuses, d’entreprendre des actions religieuses
– La renommée permet de débloquer des nouvelles caractéristiques dynastique
Chaque ressource (excepté l’or) dispose de plusieurs niveaux à atteindre débloquant divers bonus ou de nouveaux casus belli. 

Mais revenons aux personnages. Nous parlions des aptitudes. Une bonne intendance va augmenter les impôts alors que la diplomatie va augmenter votre prestige. Et si par malheur, une aptitude est très mauvaise, vous allez devoir la compenser en nommant un membre du conseil avec de bonnes aptitudes.
Mais attention, tout le monde veut faire partie du conseil et parfois vous devrez choisir entre un chancelier efficace ou un chancelier moins bon mais qui prendrait mal de ne pas être au conseil.
Vous ne pouvez pas satisfaire l’ensemble des personnages, et vos choix vont parfois augmenter votre barre de stress, entraînant l’apparition de traits mentaux, généralement négatif, il faut donc penser à éviter au maximum de stresser votre personnage.

Tous les personnages peuvent entreprendre des actions de bases envers d’autres personnages. Un simple clic droit sur un portrait d’un personnage, vous permet de voir vos actions disponibles. Elles seront soit diplomatiques soit complotistes. Dans tous les cas, lorsque vous faite l’action, elle ne se réalise pas automatiquement. L’une des actions importantes à faire dans toutes vos parties, c’est de trouver un conjoint ou conjointe aux membres de votre famille pour assurer la continuité de votre lignée. De plus, réussir un mariage apporte généralement des alliances entre les deux familles. Le joueur doit bien choisir les futurs mariés pour deux raisons : les titres qui peuvent être héritées et les traits dit congénitaux : il s’agit de traits positif ou négatif pouvant être transmis aux enfants.

Tout ce brassage de personnages dans une partie, leur permet de se rapprocher, de s’aimer ou de se haïr, tout simplement de comploter. Le complot a toujours existé dans la série; d’abord un simple assassinat dans le premier, le deuxième a fait évoluer le système en intégrant la possibilité de rassembler plusieurs personnages pour réaliser un complot contre une personne que ce soit pour un meurtre, revendiquer une indépendance etc. Crusader Kings 3 innove avec la mise en place de plus de complots différents. Certains seront diplomatiques avec pour objectif d’améliorer simplement les relations, d’autres auront pour objectif de vous permettre de faire la cour à un autre personnage et enfin on retrouve le classique complot d’assassinat. Pour ces derniers on peut toujours inviter d’autres personnages mais attention, plus il y a de participants plus il y a de personnes au courant qui pourront divulguer le secret.

Une réussite au goût amer d'un complot

Le complot ne c’est pas passé parfaitement.

Nouveauté qui s’ajoute dans la gestion des personnages. Selon les relations des personnages ou la mise en place de complots, des secrets vont apparaître, qui peuvent être découvert. Connaître un secret d’un personnage permet d’avoir un hameçon. Il s’agit d’une fonctionnalité permettant à un personnage d’imposer un choix à un autre : vous découvrez qu’un vassal à un amant ou un enfant hors mariage : deux choix sont possibles : dévoiler le secret ou faire un chantage à ce personnage. Cette dernière action vous fournit un hameçon.  Par la suite, vous pouvez imposer à ce vassal un changement de contrat, ou simplement vous pouvez lui réclamer de l’argent. Il s’agit d’une situation classique. Maintenant imaginez quand votre personnage découvre le secret de l’un de ses parents, secret indiquant qu’il n’est pas le fils de l’autre et donc qu’il n’a aucun droit de diriger. Vous espérez seulement qu’il ne soit jamais découvert.

Avant de terminer sur les personnages, il faut parler du Mode de vie : il s’agit d’une amélioration d’un élément de gameplay présent dans Crusader Kings 2. Dans Crusader Kings 3, vous allez pouvoir tous les 5 ans choisir un intérêt dans un mode de vie, réparti entre les 5 aptitudes. Ceci entraînera l’apparition d’events liés à ce choix. Vous débloquerez ainsi des points d’atout que vous pouvez consommer dans divers arbres, permettant de débloquer des bonus, de nouvelles capacités diplomatiques ou de nouveaux casus belli. Chaque arbre donne accès à un trait unique une fois rempli.
Ce système apporte plus de profondeur et de spécialisation de votre personnage, toutefois il est dommage qu’il soit identique pour tout le monde et quelques soit la date de départ prise. Des possibilités différentes selon les religions ou les gouvernements apporteraient plus de profondeurs. Après, Paradox Interactive doit garder les ajouts sur ce système pour de futurs dlcs où certains sont prévus pour se concentrer sur un thème ou une région. Il y a de fortes chances que de nouveaux arbres d’atouts apparaissent.

Le choix d'un mode de vie

Le choix d’un mode de vie dans Crusader Kings 3

Les personnages sont au coeur de Crusader Kings 3, et dans son ensemble, c’est une réussite. Le joueur est très vite prit dans la gestion de sa famille et des relations entres les personnages. grâce à l’ensemble des nouveautés ou améliorations apportées depuis Crusader Kings 2. Par contre, je trouve que les visuels des personnages se modifiant selon les événements (blessure, maladie etc) totalement optionnel, pour un élément longtemps mit en avant par Paradox pendant le développement.
Toutefois j’ai laissé un élément important des personnages de côté : c’est leurs possessions.

La guerre des titres

Pour commencer, une petite explication du système. Un personnage peut posséder soit un titre soit une revendication. Le titre est un certificat de propriété foncière, généralement une baronnie. Si elle est la capitale d’une province, le personnage en devient le comte. Les personnages peuvent entreprendre diverses actions sur leur propriété comme construire des bâtiments, envoyer des membres du conseil influencer la région ou la convertir si besoin. 

Le nombre de titres pouvant être posséder par un personnage est illimité mais pas son domaine de propriétés bien qu’il peut augmenter via des découvertes culturelles ou l’aptitude d’intendance. Autre point important, un seul titre est considérée comme principal, généralement le titre le plus haut dans la hiérarchie suivante : Empereur – Roi – Duc – Comte – Baron.

Ce sont ces titres que les enfants du personnages se partagent selon votre gouvernement et les lois qui sont appliqués. Le titre principal est toujours récupéré par l’héritier principal du personnage. Les autres enfants deviennent des prétendants à ce titre et récupèrent une revendication sur ce dernier.
La revendication est un droit légal du personnage à posséder ce titre, lui donnant accès à un casus belli pour le récupérer. Elle peut être transmis aux héritiers du personnages. Toutefois pour l’utiliser, il doit avoir un minimum un titre, sinon il est considéré comme sans terre. Dans ce cas là, son seigneur lige peut utiliser son casus belli pour faire la guerre à sa place et lui confier le titre par la suite.
Une revendication peut aussi être fabriquée, elle n’est pas obligatoirement le fruit d’un héritage.

Les possessions d'un personnage

Liste des titres et revendications d’un personnage dans Crusader Kings 3

Vous l’avez compris, c’est grâce aux revendications que la plupart des guerres se lancent. Sauf pour les guerres religieuses ou les guerres via le prestige des Clans, il faut utiliser un casus belli via une revendication. On ne peut pas, sauf via les découvertes culturelles, déclarer une guerre pour plus d’un objectif. Ainsi si vous posséder deux revendication sur un voisin, une seule peut être utilisée.
Une fois la guerre déclarée, les armées sont levées. De gros changement sont présent sur la gestion des armées. Elles sont composées de trois éléments : les levées : troupe de bases dépendant de vos propriétés et vos vassaux, les hommes d’armes : soldats entraînés mais avec un coût d’entretien permanent et les chevaliers. Cette modification est une bonne chose pour Crusader Kings 3.

La composition d'une armée

Composition des armées dans Crusader Kings 3


Toutefois, le système des chevaliers mériteraient d’être approfondis. Le nombre est limité et dépend de l’aptitude de Prouesse des personnages. Plus elle est élevé plus le chevalier sera efficace sur le champ de bataille. Mais une fois la guerre terminée, ils ne font pas grand choses, le tooltip indique pourtant la possibilité d’avoir des duels, mais je n’ai pas rencontré cette situation une seule fois. Il manque aussi un système de tournoi.

Comme dans tous les jeux Paradox, vous ne pouvez influencer directement un combat, vous pouvez forcer l’assaut d’un siège mais rien n’est possible pour les batailles. Le résultat des batailles dépendant de la composition de vos armées et de vos chevaliers.L’ensemble de vos victoires ou défaites va impacter le score de guerre. Selon ce dernier, la paix peut être signée.

Tous ces éléments de gameplay s’imbriquent les uns avec les autres rendant les parties fluides tout en permettant de profiter pleinement des nouveautés qu’apporte Crusader Kings 3. Une autre nouveauté que nous n’avons pas encore vu est le nouveau système de religion, très riche. 

La religion 

Paradox Interactive a apporté beaucoup de changement à la religion. Les possibilités sont nombreuses permettant de personnaliser une religion sans toutefois le rendre obligatoire. Vous pouvez tout à fait décider de ne pas changer de religion et en être le défenseur tout au long de la partie, ou simplement, dès que votre religion est au plus bas, décider d’établir une Réforme. Une religion est caractérisée par trois principes, puis diverses doctrines qui auront une influence sur le mariage, les enfants illégitimes etc.

La religion dans Crusader Kings 3

La religion dans Crusader Kings 3

L’ensemble du jeu tourne sans problème et au cours de mes différents essais , je n’ai rencontré aucun bugs majeur. Ces derniers existent bien sûr. Le plus important que j’ai rencontré de mon côté est un problème pour utiliser certaines revendications mineurs de mes sujets. Les développeurs sont déjà entrain de travailler sur ce problème pour essayer de le corriger dans les jours qui suivent la sortie.
Malheureusement et comme indiqué au début de ce test, il me faudrait encore de nombreuses heures de jeux pour pouvoir essayer toutes les possibilités ainsi que pousser les fonctionnalités à leur maximum. Par exemple, je n’ai pas pu découvrir l’arrivée des Mongols. Sur ma partie la plus avancé, ils sont bien arrivés, cependant je n’ai pas trouvé leur extension très rapide et importante.

Enfin pour clôturer, nous parlons d’un jeu Paradox Interactive, surtout le jeu à l’origine de leur politique de dlcs.  Il faut donc s’attendre à la sortie durant les prochaines années de nombreux dlcs, bien que depuis Stellaris, les dlcs majeurs ne sortent qu’une fois par an. Nous pouvons nous attendre pour la première année d’année d’au moins deux dlc mineurs axés sur une région ou un pays ainsi qu’un dlc majeur. Selon moi, un dlc sur le commerce et les Républiques devraient voir le jour, le système intégré dans Crusader Kings 2 ne leur convenait pas et il s’agit du seul dlc majeur non intégré sur Crusader Kings 3. Notons toutefois, que la sortie d’un dlc est toujours accompagné d’un patch conséquent ajoutant ou modifiant le gameplay.

Les Plus

– Gestion des personnages beaucoup plus riche et intéressante que son prédécesseur.
– Une carte magnifique, ainsi qu’une interface soignée.
– Le jeu Paradox Interactive le plus accessible grâce à un didacticiel bien présenté et au système de tooltip.
– La possibilité de jouer pratiquement tous les dirigeants sur la carte.

Les Moins

– La musique moins marquante que les autres jeux Paradox Interactive
– Présence de bugs mineures

Configuration recommandée

MINIMALE :
Système d’exploitation et processeur 64 bits nécessaires
Système d’exploitation : Windows® 8.1 64 bit or Windows® 10 Home 64 bit
Processeur : Intel® iCore™ i5-750 or Intel® iCore™ i3-2120, or AMD® Phenom™ II X6 1055T
Mémoire vive : 4 GB de mémoire
Graphiques : Nvidia® GeForce™ GTX 460 (1 GB), or AMD® Radeon™ R7 260X (2 GB) or AMD® Radeon™ HD 6970 (2 GB), or Intel® Iris Pro™ 580
Espace disque : 8 GB d’espace disque disponible

Appréciation globale

Crusader Kings 3 est une réussite, un jeu vous proposant l’accès à de nombreuses heures de jeux pleines de rebondissements. Plus riche que son prédécesseur à sa sortie grâce à une gestion des personnages plus poussée, de nombreuses nouveautés appréciables et un jeu plus accessible pour les nouveaux joueurs.
Disponible sur le Game Pass Pc de Microsoft, c’est le meilleur moyen d’essayer le jeu pour un moindre coût. Car, vous avez dû le remarquer, j’apprécie beaucoup ce Crusader Kings 3 et la série en général, le test est donc sûrement faussé. C’est un jeu de niche avec un concept unique, bien qu’ouvert aux nouveaux joueurs, vous pourriez être totalement insensible à son charme.
Mais pour moi, il s’agit du meilleur jeu de la série, même des jeux Paradox Interactive.


pbpb