
Après un aperçu que nous avons publié le mois dernier, nous vous proposons cette fois-ci un test de Railway Empire, le jeu de Tycoon ferroviaire, développé par Gaming Minds Studios et édité par Kalypso Media Digital, qui sort aujourd’hui sur PC et consoles.
Des modes de jeux pour tous les goûts
Railway Empire nous propose 4 modes de jeu, du plus scripté au plus libre : campagne, scénario, partie libre et bac à sable.
Une campagne tutorielle sur l’histoire ferroviaire américaine
La campagne nous propose de replonger dans l’histoire du transcontinental avec 5 étapes.
Les 2 premières sont guidées par tutoriel pour vous apprendre comment poser des rails, faire vos lignes … dans la première, gérer l’économie dans la deuxième.
Ainsi nous vous conseillons de commencer le jeu par les 2 premières campagnes (comptez environ 2h, voire plus si vous ne connaissez pas le genre).
La campagne sera aussi l’occasion de remporter vos premiers succès Steam.

Un conseiller va rythmer la campagne
Après les 2 premières campagne, vous aurez toujours un personnage qui suivra votre progression même s’il ne vous donnera pas autant de conseils.
Il m’est arrivé de recevoir une remarque du Commodore car je ne construisais pas des rails en parallèle.
Cela participe à la bonne ambiance du titre.
On soulignera que les campagnes sont disponibles entièrement en français (texte et audio) et qu’elles sont précédées et suivies par une vidéo.
Des scénarios pour plus de contenus
Si vous avez aimé la campagne, vous aimerez poursuivre l’expérience avec les différents scénarios proposés.
A la différence de la campagne, vous avez accès d’emblée à tous les scénarios.
Vous avez également accès à un peu plus de paramètres de personnalisation comme le choix d’un personnage dont le bonus est différent des autres.

11 scénarios sont présents dans le jeu pour découvrir l’Amérique
Sinon vous retrouverez les mêmes mécaniques que dans la campagne avec des missions fixées à remplir et un peu de contexte même s’il n y a plus de vidéos d’introduction et de conclusion.
Un mode libre offrant une grande rejouabilité
Le mode libre vous permet de définir plus de paramètres (capital, ville et époque de départ, nombre de concurrents).
Vous trouverez toujours des missions afin de maximiser votre score mais contrairement aux 2 modes de jeu précédent, elles ne sont pas fixes, vous n’aurez jamais les mêmes d’une partie à une autre.
Cela augmente grandement la rejouabilité car la stratégie ne sera jamais la même.
Enfin un mode bac à sable pour jouer tranquillement
Je n’ai rien de plus à ajouter sur ce mode que ne le dit le jeu.

Le conseiller a tout dit
Un gameplay classique mais avec quelques petites nouveautés
Une infrastructure plus immersive
Vous allez retrouver les grands classiques.
Des rails à poser qu’il faut agrémenter de signaux pour que les trains circulent bien.
Et bien entendu des gares de diverses tailles.
Vous n’avez pas à prendre en compte des problématiques d’urbanisme dans la construction de vos gares, la ville s’adapte à vous.
Les gares doivent se trouver dans les villes, par contre pour les exploitations en dehors des villes, elles doivent en être à l’extérieur.
Pour ces exploitations, la taille de la gare conditionne la portée des exploitations couvertes. Ainsi il peut être intéressant de construire une grande gare pour couvrir 2 exploitations.
Le jeu rajoute de nouveaux bâtiments :
- – un centre de maintenance qui peut être construit dans chaque gare afin de diminuer les pannes.
- – un centre d’approvisionnement (du charbon et de l’eau pour les locomotives) afin de ne pas être ralenti
-
On doit construire une tour d’assemblage pour ravitailler nos trains
Enfin il est à noter que le jeu propose un mode de pause automatique.
Le jeu se met en pause lorsque vous construisez quelque chose et repart après.
C’est une bonne idée mais c’est frustrant d’avoir un malus de points si on souhaite un contrôle manuel de la pause.
Une gestion des trains simplifiée …
Une fois votre infrastructure établie, vous définissez les étapes de votre nouvelle ligne, vous lui affecter une locomotive et c’est tout !

La création de ligne ferroviaire est très simple
Il vous est possible de raffiner la gestion automatique :
- – changement de voies dans les gares
- – priorités des marchandises
- – nombre de wagons
- – ajouts de wagons bonus
Cependant on reste assez macro, on ne va jamais définir précisément ce que doit faire le train à la gare, ce qui peut frustrer certains.
… mais avec une gestion RH
Pour rajouter de l’optimisation, il est possible d’embaucher du personnel pour nos trains.
Chaque train peut accueillir 4 personnes (un ingénieur, un chauffeur, un conducteur et un gardien).
Chaque personnage offre aux trains un bonus différent d’un autre mais les types de bonus sont les mêmes en fonction du poste occupé.
Pour corser le tout, il faudra tenir compte de la personnalité de chacun sans quoi la mauvaise entente poussera à la démission.

Chaque train peut accueillir 4 personnels, cela en fait du monde
D’autres personnes peuvent également être embauchées.
Sur le même principe, on peut embaucher 4 personnes pour notre entreprise.
Enfin on peut embaucher du personnel qui va nous apporter un bonus ponctuel (augmentation du nombre de voyageurs, discrédit de nos concurrents, vol de technologie ou de personnel).
Une économie classique
Du point de vue économique on retrouve du classique.
Les villes ont des besoins et s’ils sont suffisamment satisfait (au moins 60%), elles se développent ce qui débloque des emplacements pour des usines transformant les matières disponibles dans les exploitations à l’extérieur des villes.
En plus du ferroviaire (c’est à dire nous-même et nos concurrents), les besoins sont remplis via des caravanes sur routes. On a donc une vision plus réaliste où les gens s’approvisionnent comme ils le peuvent et donc utilise la route à défaut du rail.
On peut investir dans les usines et les exploitations via un système d’enchères.
On peut également construire des usines dans les villes quand elles grandissent.
Cependant il faut construire vite sinon un investisseur privé (qui n’est pas un de vos concurrents) va construire une usine.
On notera qu’il y a un quatrième emplacement dans les villes pour des bâtiments spéciaux qui offrent divers bonus à la ville ou votre entreprise.
Au niveau de la visualisation des échanges, il y a un mode de carte qui pour chaque matière montre les stocks et les transferts.
Cela semble être une bonne idée mais il manque quelques informations comme le prix de la marchandise ou encore sa part dans notre chiffre d’affaire.

On peut visualiser rapidement les échanges d’une matière ou d’un produit aussi bien par voie ferroviaires que par route
Enfin on retrouve un système d’actions afin de racheter ses concurrents et émettre des obligations.
Cependant on regrettera de ne pas pouvoir se protéger d’OPA en rachetant ses propres actions.
Un système de recherche original
Comme de nombreux Tycoons, des enchères viennent ponctuer le jeu afin d’acquérir les dernières innovations.
Sauf qu’au lieu d’acquérir un brevet pour en avoir l’exclusivité sur quelques années, vous débloquez une technologie.

De nombreuses recherche sont à débloquer aussi bien pour les trains que pour la gestion d’entreprise
Chaque mois vous produisez un nombre de points de technologie (augmentable via des bâtiments).
Tous les 100 points une petite étoile apparaît à côté du menu pour que vous puissiez suivre l’évolution.
Vous pouvez à l’aide de ces points débloquer de nouvelles technologies.
Les technologies disponibles sont celles qui ont pour voisine une technologie débloquée.
Enfin les trains situés sur la ligne horizontale au milieu de l’arbre de technologie requièrent un nombre préalable de technologies recherchées avant de pouvoir être débloqués.
Prix et avenir
Railway Empire est vendu à 49.99€ mais il peut être obtenu moins cher avec notre partenaire Gamesplanet.
C’est très cher surtout si on le compare à Railroad Tycoon 3 (< 9.99€), Sid Meier’s Railroads (<6.99€) ou encore le jeu open source toujours amélioré, OpenTDD (gratuit).
Nous n’avons pas d’information quant au suivi du jeu qui sera assuré après sa sortie.
Y-aura-t-il un DLC pour rajouter du contenu hors Etats-Unis ?
Le support du Steam Workshop a été annoncé, donc en attendant un peu on pourra voir ce que nous réserve la communauté.