Distant Worlds Universe

Sorti le mai 2014, Distant Worlds Universe est l’ultime version du denier 4x de Matrix Games. En tant que dernier né il comprend toutes les améliorations des versions précédentes ainsi que de multiples petits ajouts. Avant toute chose, sachez que je ne n’avais jamais jouer à Distant Worlds avant ce test et que ce fut une découverte pour moi.

1) Un jeu d’une grande, très grande, richesse

La première chose qui frappe lorsque vous débutez une partie c’est la taille de la carte, elle peut contenir 1400 étoiles regroupées dans une grille allant jusqu’à 15*15 cases… Sachant que chaque étoile peut avoir plusieurs planétoïdes dans son système, à vous l’empire galactique ! Il vous faudra ainsi coloniser de nouvelles planètes pour votre peuple, installer mines et stations de recherche, déployer des quantités astronomiques de vaisseaux civils et militaire afin d’étendre votre dominance sur toute la galaxie ! Vous pourrez également devenir pirate et rançonner la galaxie !

Je vous parle d’empire mais qu’en est-il ? Vous avez le choix entre 20 races différentes pour débuter votre empire, sachant que vous pouvez intégrer d’autres races dans votre empire, empire ayant un type de gouvernement à choisir parmi une dizaine et modifiable durant la partie. Plusieurs types de corps céleste sont présents dans la galaxie, étoiles, super nova, trous noirs, nébuleuses de gaz, planètes et lunes. Vous pourrez coloniser différents types de planètes au fur et à mesure de vos découvertes technologiques, continentale, marécageuse, océanique, désertique et volcanique. Contrairement à un Space Empire ou un Endless Space oubliez la colonisation des planètes gazeuses, elles sont là uniquement pour vous procurer leurs indispensables gaz.

Vous aurez besoin de différentes ressources tout au long de la partie, celles-ci se séparent entre ressources stratégiques vitales pour la construction des bâtiments, troupes et composants de vaisseaux, et les ressources de luxe vitales pour votre porte-monnaie. La pénurie d’une de ces ressources vous obligera parfois à changer votre axe de conquête pour palier à cette pénurie.

2) une IA pas coopérative

L’IA, éternel problématique du jeu vidéo. Et bien il faut avouer que celle qui vous est opposée vous réserve quelques surprises. Vous serez confrontés à trois types d’opposition, les bestioles de l’espace, les empires IA et les pirates. Sachez que ces derniers sont une véritable plaie, surtout lorsque vous les paramétrez au maximum de leur capacité de nuisance. Ceux-ci attaquent alors vos points faibles productifs avec de petites armadas, pillent et détruisent votre structure avant de prendre la tangente. Il vous faudra les traquer et les exterminer, ni plus, ni moins. Pour les empires cela dépendra de nombreux facteurs, tant chez vous que chez l’IA, comme le type de gouvernement, la proximité, votre race, etc…

L’IA peut également gérer tout ou partie de votre empire, et je serai plus dubitatif sur cette partie, les choix de l’IA pour l’exploration, la construction de mines, et les mouvements navals me laissent perplexes. Par exemple : durant une partie je dispose d’une centaine de navires et je suis harceler par les pirates, la logique voudrait de rassembler une flotte d’une trentaine de vaisseaux rassemblant croiseurs, frégates et destroyers pour attaquer leur base, et bien l’IA se contente d’une douzaine de vaisseaux et pas forcément avec les plus puissant, vous devinerez tout seul le résultat…

La problématique est souvent la même avec les autres aspects, pour l’exploration elle aura tendance à envoyer les vaisseaux vers des corps éloignés avant même de découvrir les plus proches et leurs ressources. Pour la construction de mines, elle pourra laisser vos vaisseaux de construction alors même que des demande de construction seront en file d’attente. Un poil embêtant lorsque votre empire s’étend sur une vingtaine de systèmes… Heureusement elle gère très bien la pénurie, puisqu’elle va déclencher la construction de mines là où les ressources manquantes se trouvent.

3) les outils

Dans Distant Worlds Universe vous pourrez démarrer plusieurs types de parties prédéfinies, avec quelques personnalisations possibles, une campagne, ainsi que des parties entièrement personnalisée avec la possibilité de jouer sur une carte stellaire entièrement pré-faite. Toutefois, un mode multijoueur est manquant et aurait été un plus pour jouer avec des amis.

Cette possibilité de réaliser une carte spatiale personnalisée est offerte par l’existence d’un éditeur d’une grande richesse, puisqu’il vous permet de TOUT faire. Rajouter des étoiles, des planètes, astéroïdes, etc… D’éditer ces mêmes éléments, d’ajouter des empires, des personnages et de choisir leurs caractères et visuels, de créer des événements scénarisés afin de créer votre propre campagne, etc…

Je vous laisse découvrir cet outil assez fantastique, et parfois fort tentant lorsque vous êtes dans une très mauvaise passe en cours de jeu, puisqu’il est constamment accessible…

Lorsqu’un élément ou une ressource vous échappe vous pourrez trouver une réponse sur la galactopedia, l’encyclopédie du jeu qui vous renseignera sur à peu prêt tout. Cela n’a l’air de rien mais avec des dizaines de petits éléments et ressources, elle sera rapidement vitale…

Les Plus

– grande richesse
– jeu beau
– IA vicieuse
– différents modes de jeu

Les Moins

– IA de gestion d’empire du joueur pas toujours maligne
– Pas de mode Multijoueurs

Appréciation globale

Pour conclure c’est pour moi le meilleur 4x auquel j’ai pu jouer et il m’a déjà occasionné plusieurs nuits très courtes… Et je n’ai pas encore pris le contrôle total d’une partie, laissant l’IA gérer de large pan de mon empire. Cela est dû à l’absence d’une version française qui rend le jeu plus difficile d’accès aux anglophobes, heureusement de courageux fans réalisent une traduction qui devrait arriver rapidement, merci à eux !

Vous l’aurez devinez, si vous aimez ce type de jeu ou souhaitez devenir l’égal d’un Palpatine, ce jeu est fait pour vous !