Spellforce

Cr le : 4/4/2004

Edition du : 4/4/2004

Auteur : Argasm








SpellForce, le test,


 


En lanant SpellForce l’objectif de Phenomic et Jowood tait de mener le plus loin possible le mlange du JDR et du STR. Bien que l’ide de ce mlange ne sois pas nouvelle en elle mme, elle s’est toujours plus ou moins limite  un « hros » qui gagne des points d’ exprience au fur et  mesure du jeu. SpellForce va t’il plus loin que ses prdcesseurs ? Plongeons nous dans le test…


 


 


I: Le hros en qute d’aventures….


   Mais quelle aventure? Commenons par expliquer un peut l’histoire dans laquelle nous allons voluer. Il y a longtemps, treize mages formrent un cercle pour mettre un terme au chaos qui rgnait sur le monde. S’en suivit une re de lumire. Mais les mages avaient un autre but: le Plan de 500 ans. C’tait le temps qu’il fallait attendre pour que l’un d’entre eux lors du passage d’une comte, le Rdeur des tnbres, puisse tre investit de toutes les puissances du monde. Malheureusement, la soif de pouvoir des mages prit le dessus et ananti le cercle. Une guerre s’en suivit et lorsque le rdeur des tnbres apparut, les treize mages initirent le rituel ce qui provoqua la dislocation du monde qui fut rduit en morceaux. Rohen l’un des mages coeur par toutes ces horreur  entreprit de reconstruire le monde. Parcourant ses fragment relies par des portails, il a fond l’Ordre de l’Aube qui doit rassembler les restes pars de ce monde. Rcemment Rohen est parti en qute de quelque chose, et a invoque le pouvoir de la rune, vous crant vous. Au dbut de votre aventure vous dcouvrez qu’un sorcier noir a tendu un pige  Rohen et vous mettez immdiatement en route…


 


SpellForce, un jeu de rle…


  Comme dans tout bon JDR qui se respecte nous commenons par crer notre avatar. SpellForce utilise un systme de comptences plutt que de classes. C’est a dire qu’au lieu de choisir entre un guerrier ou un magicien, on vous laisse composer votre personnage en fonction de points  repartir dans diverses caractristiques (force agilit intelligence etc) et comptences (magie, tir a l’arc, armes lgres…). Le nombre de caractristiques et de comptences est largement assez lev pour permettre de faire progresser le personnage d’une manire qui convienne  vos aspirations et votre faon de jouer. Une fois votre apparence et votre premire comptence choisi et les quelques points de comptences attribus, la partie en elle mme dmarre. Pass l’introduction qui vous explique l’histoire du monde, vous arrivez dans le tutoriel. Celui ci consiste en un parcours trs linaire ou vous sont expliques par le menu toute les fonctions du jeu et la faon de les utiliser. Trs long, le tutoriel souffre de dfauts de traduction qui ne facilitent pas toujours l’ apprentissage du jeu et peuvent parfois vous bloquer si vous n’arrivez pas a retrouver ce dont il est question. Pendant cette phase du jeu on ne joue pas encore son personnage mais celui prvu pour le tutoriel. Victorieux  la suite de la premire tape de jeu, nous somme enfin prt  nous immerger dans le jeu proprement dis avec notre personnage bien  nous et sans nous faire tlguider.


… de qutes de dialogues et de marchands:


  A cote de la qute principale qui fera voluer votre personnage d’le en le, chaque nouvelle carte vous fournira de nombreuses qutes annexes  terminer. En gnral trs classiques les qutes vous permettent d’explorer la carte et de gagner or, matriel et exprience. Elles sont souvent relativement linaires, mais a n’est pas toujours le cas. Dans vos parcours, vous passerez de plaines verdoyantes  des chemins de montagnes dsertiques, de petits villages  de grandes villes, le tout donnant un cote trs vivant au jeu. Vous pourrez dialoguer avec certains personnages qui vous donnerons des informations ou vous demanderons de les aider. Les marchands vont vous fournir l’essentiel de votre matriel (armes et armures diverses, nouveaux sorts) et vous acheter ce que vous avez trouv pendant vos aventures. Et, encore plus important, certains marchands vous vendrons des runes…


 


Premier rsultat: Le monde de SpellForce est vaste, les dcors riches et varis permettent une bonne immersion. Essentiellement bases sur des combats et de la rcupration d’objets, les qutes son agrables et remplissent bien leur fonctions en agrmentant le jeu et augmentant sa dure de vie. seul point noir, la partie JDR ne fonctionne qu’en mode solo…


 



II: Le hros en qute de batailles…


Guerrier des runes, li aux runes:


  Les runes sont l’ossature de la partie STR de SpellForce. Pour chaque type de btiment, troupe, hros, ou artisanat que vous voudrez crer, il vous faudra la rune correspondante. Paralllement aux runes il existe trois types monuments runiques distincts: les autels des mes qui servent de systme de teleportation et de rsurrection pour votre avatar une fois activs. Les monuments des hros qui vous permettent d’invoquer les hros dont vous possdez la rune (maximum de 5 en mme temps). Et les 6 monuments de race (un par race) qui vous permettent d’invoquer les artisans et les troupes de la race en question (humains pour le monument humains etc). Le systme de rune permet de rguler la progression de votre personnage au niveau STR mais n’affecte absolument pas le mode multijoueur ou l’on peut construire tout les btiments directement. Plus vous utilisez le pouvoir des runes pour construire des troupes et btiments, plus la rune de votre avatar s’ puise et plus les crations d’unites et de batiments se font plus lent( elle se rgnre lentement au fil du temp).


La gestion:


  La partie gestion de votre base est extrmement classique dans l’ensemble. Vous commencez tout d’abord par crer des ouvrier qui pourrons aller rcolter les premires ressources dont vous aurez besoin, (il y a 7 ressources diffrentes dans ce jeu, chaque race a des besoin spcifiques et aucune n’a besoin de toutes les ressources). Une fois ceci fait vous pourrez construire vos premiers btiments, le plus souvent des btiments permettant d’ amliorer la rcolte de ressources. Une fois ces btiments cres, on constate que les ouvriers se spcialisent en fonction de la tache qu’ils effectuaient. Par exemple si vous construisez une cabane de bcherons, les ouvrier se chargeant de couper du bois irons a la cabane pour devenir des artisans, beaucoup plus efficaces dans leur tache. Certains btiments requirent donc la prsence d’un artisan pour pouvoir fonctionner -seul un ouvrier peut devenir un artisan-, il faut donc faire attention a la rpartition des ouvriers/artisan, c’est meme un des points nevralgique de votre strategie. D’autant plus que le nombre d’ artisans est limit; la limitation se fait en fonction d’une srie de trois btiments, les quartiers gnraux, il en existe trois modles, petits moyen et grand ( valable toutes les races) chacun vous donnant accs  plus d’artisan et  de nouveaux btiments -et donc des nouvelles troupes-. Vous pouvez aussi y dpenser de la nourriture afin d’augmenter le nombre de troupes disponibles jusqu’a un maximum de 80. La gestion du vos ressources tient donc essentiellement au nombre d’artisans que vous pouvez avoir et bien sur aux ressources prsentes. Les ressources, une fois puiss rgnrent lentement.


Les combats et les batailles:


  Une fois qu’on a runis assez de troupes il est temps d’aller attaquer l’ennemi. Chaque race dispose de huit units diffrentes et d’un titan. Les diffrences entre les races sont trs marques au niveau militaire, certaines ne disposent d’aucun magicien ou d’unit de tir. La physique des terrains, souvent assez torture donne lieu  des batailles intressantes et a de nombreuses possibilites tactiques. La possibilit d’associer les diffrentes races (en mode solo) rend les choses encore plus intressantes mais est limite par la prsence ou non des monuments adquats. Les batailles deviennent facilement de belle ampleur et « colores » pour peut que vous ayez les troupes adquates mais dans l’ensemble la victoire militaire est essentiellement conditionne par votre capacit  produire le plus de troupes possible le plus vite possible. Souvent les batailles ou il y a beaucoup de corps a corps deviennent assez fouilli et les armes tant homognes au niveaux des couleurs il devient rapidement malais de distinguer ses diffrentes units dans la mle. Un problme se pose rgulirement pendant les combats si vous utilisez votre avatar: il ne ragit pas du tout a la prsence de troupes ennemies et vous devez continuellement lui donner des ordres si vous voulez qu’il attaques les troupes ennemies (ou les fuie). Il en va inversement pour les troupes rgulires et les hros qui eux ont tendance  poursuivre les ennemis jusqu’a la mort de ceux-ci. Le systme Click&Fight( voir plus bas ) et l’ordre CONTROL+deplacement (ordre qui dis a vos units de se dplacer a un endroit tout en rpondant aux ventuelles attaques ennemies) ne compensent pas totalement ses problmes.


Note: le systme Click&Fight,


  Brillante ide, le systme Click&Fight(C&F) est la pour vous simplifier la vie. Prenons un exemple, une troupe de vilaines btes sanguinaires attaquent vos troupes, parmi elles se trouve un magicien qui les bombardes de boules de feu qui creusent des gros trous dans vos units. Mettons que vous dsiriez seulement lui jeter un sort de ptrification avec votre hros le temps de pouvoir parvenir jusqu’a lui. En temps normal vous devriez slectionner votre hros, slectionner le sort en question puis pointer le dis magicien, en esprant qu’il ne se trouve pas en plein au milieu de la mle… He bien avec le systme C&F voici comment les choses se passent: Vous slectionner le mchant lanceur de boules de feues en dessous des portrait de vos personnages et de vos diffrents groupes d’units apparaissent toutes les actions que vous pouvez effectuer sur la cible dsigne. vous n’avez plus qu’a cliquer sur le sort de ptrification sous le portrait de votre personnage et le tour est jou.



 Second rsultat: la partie RTS bien que bourre d’ide fort sympathiques n’apporte rien de franchement nouveau au monde du STR en particulier en mode solo. Cela ne l’empeche pas d’etre « fun » et simple  jouer.


 



III. gameplay et rendu:


La jouabilit:


  C’est au niveau du gameplay et de l’interface que ce jeu souffre des plus gros problmes. Il n’est possible de crer que 6 groupes de troupes ce qui pourrais tre considr comme un parti pris si le systme Click&Fight ne dpendais pas des groupes de troupes cres( les icnes du systme C&F n’apparaissent qu’en dessous des icne de groupes et de personnages). Ce systme atteint donc rapidement ses limites d’autant plus qu’il est parfois malais de slectionner une unit en particulier. Il existe bien une solution qui consiste  appuyer sur la touche TAB ce qui slectionne le plus puissant ennemi visible, mais ce dernier a une fcheuse tendance  tre a l’arriere et entraner votre unit loin de ses dfenses. Un autre problme est comme on l’a vu plus haut l’I.A. des units qui n’est pas du tout paramtrable ce qui oblige  surveiller ses units en permanence. En mode troisime personne, le hros ne rpond pas de la manire habituelle aux commandes et pour attaquer une unit, il faut se mettre  porte sinon le hros ne ragit pas aux ordres d’attaque. En dehors de ces problme une bonne nouvelle est prsente qui compense au moins partiellement l’ensemble de ces problme: on peut faire se dplacer les troupes de manire a ce qu’elles combattent les ennemis qui les agressent. Cette option est assez peu prsente dans les STR actuels pour qu’on le souligne, d’autant plus qu’elle est utile dans de trs nombreuses situations.


Les graphismes:


  De ce ct la, quasiment rien a redire, les dcors sont extrements riches et vivants, la profondeur de vue (en troisime personne) excellente. les dcors son trs varies, la gestion nuit/jour trs bien rendue rendant mme les dplacement nocturnes assez difficiles. La mini-carte est lisible. Les deux seuls reproches tiennent a la vue satellite qui ne permet pas un assez grand champ de vision et la vue troisime personne accessible seulement depuis votre personnage. Les batailles son parfois un peut confuses mais cela tient surtout  la concentration des troupes engages (et au fait que celles ci dans un mme camps aient quasiment toutes la mme couleur). Malgr ces dfauts auxquels on s’habitue finalement bien vite, l’aspect graphique de ce jeu est une trs grande russite et soutient facilement la comparaison avec n’importe quel autre jeu.


Le son:


  La bande sonore musicale est d’une bonne qualit. De type symphonique, les musiques son contextuelles et russies. La bande sonore pure (bruitages) est sympathique mais parfois un peut lgre . Les dialogues sont de relativement bonne qualit (voir mme parfois trs bons au niveau des doublages). Cependant rien de transcendant de ce ct la.


 


Troisime rsultat : Le jeu en met plein la vue et satisfait les oreilles, mais pche rgulirement cot manipulation . Il convient de noter le systme Click&Fight qui est une ide remarquable et trs utile pour peut qu’on se donne la peine de s’y habituer.


 


 


CONCLUSION:


  SpellForce  l’norme mrite d’avoir voulu runir deux genre le jeu de rle et le jeu de stratgie en temps rel. Il a galement eu la volont d’apporter un maximum de changements aux joueur. Cette partie du pari bien que russie techniquement,  ne l’est pas toujours au niveau pratique. On alterne phase JDR et STR sans jamais les mlanger et certaines particularits comme les runes on un apport plus structurel (elle permettent de donner une homognit a certains aspect du jeu) que rel. Il est regrettable que le jeu soit brid  se point en mode multijoueur ou vous ne pourrez que jouer les batailles sans aucun des lments de la partie JDR, de plus il n’existe aucun mode escarmouche ou bataille contre l’ordinateur. L’ensemble est cependant « fun » et immersif et de qualit correcte. Finalement le plus gros dfaut du jeu est peut tre le manque de profondeur  la fois de la partie JDR et STR mais ce n’est pas non plus le but de ce jeu…


 


 









Pour resumer…









______ Si vous aimez les JDR simples type console et les STR formats type Warcraft III alors SpellForce est fait pour vous.






Les plus:
– Le concept original et rafraichissant.
– Un moteur graphique impecable et au rendu superbe
– Une monde extremement vaste pour une dure de vie enorme.
-Varit des equipements, sorts et races disponibles.


Les moins:
– Problemes au niveau de l’interface et de l’I.A. des unites.
– Mode multijoueur ple reflet du mode solo et tres mal support.
-Le melange entre STR et JDR se rsume parfois trop au fait de sauter d’un style de jeu a l’autre.



12/20

Un jeu bourr de bonne ides qui auraient merites plus de « developement ».
















FICHE TECHNIQUE

Configuration requise:
Windows 98 ou +
P3 1 GHz
CArte 3D 32Mo
256 Mo RAM


Configuration conseill:
Windows 98 ou +
P3 1,8GHz Carte 3d 64Mo
512 Mo RAM


Dvelopeur:
Phenomic 

Editeur:
Jowood

Site officiel:
Oui
 

Type:
Strategie temps rel/ jeu de rle
 

Sortie: 
2003

Support:
C
D-ROM

Dmo:
OUi

Multijoueur:
8 en LAN ou internet






TARIF

Prix conseill: –
 







IMAGES




Un village elfe de nuit.



Un camp humain.



Des orques tentent une sortie.



Les hros les achevents.



L’avatar utilise la magie de mort.



Des tous ennemies dans les marais.

Les Plus

Les Moins

Appréciation globale