Battle-Mages

Cr le : 14/4/2004

Edition du : 14/4/2004

Auteur : Stjohn








Battle Mages


 



 


 


Les points communs entre les jeux de stratgie classiques et les jeux de rles sont nombreux. Cest sans doute  partir de cette constatation que le studio de dveloppement russe Targem Games a eu lide de Battle Mages, un jeu o les deux genres se mlent allgrement. Mais lalchimie nest pas toujours aussi simple que a 


 


 


Dans ce genre de mix trs  la mode en ce moment (voir par exemple SpellForce), un point essentiel pour accrocher le joueur  son ordinateur en mode solo est indiscutablement la trame scnaristique. De ce point de vue, Battle Mages ne prend aucun risque et nous ressort les classiques de lheroic fantasy mode Seigneur des Anneaux : un Grand Cataclysme secoua le monde de Daenmor et le plongea dans le chaos, jusqu’ larriv dun mystrieux Crystal de Vie du plus profond des tnbres. Ce Crystal bouleversa lquilibre du monde, et les Humains, gardiens du Crystal et de son immense pouvoir magique, engendrrent la jalousie dun puissant Ncromant. Des le dbut de votre aventure, vous incarnez un jeune apprenti magicien dont le matre se fait tuer par un mystrieux assassin  De quoi faire le lien avec ce fameux Ncromant ? Suspens nest-ce pas 😉 ?


On notera tout de mme que le scnario nest pas totalement linaire, certaines missions tant dtermines par le rsultat de vos qutes. Rien de vraiment transcendant dans la suite de laventure malheureusement, mais lensemble tient la route. Heureusement dira-t-on 


On retrouvera donc des Humains, des Elfes, des Orques, des Morts-Vivants et, petite originalit, des Gobelins, venant piquer la place des nains dans le monopole de linvention et de la ruse. Chaque race possde bien sur ses units propres, allant de la simple unit de contact (Spadassin humain, Squelette Mort-Vivant )  la puissante unit de mle (Oblitrateur dogre orque, Canonbridge gobelin ) en passant par les mages ou les units bonifiant lensemble des troupes allis (Shaman orque, Enchanteresse elfe ).


 


 


 


Passons donc sur le background et intressons-nous plutt au concept mme du jeu.  Vous incarnez un magicien appartenant soit  lcole de la Nature, lcole du Chaos, lcole de lEnergie ou encore un spcialiste des combats pouvant contrler un plus grand nombre de troupes et augmentant leurs capacits.


Votre avatar ne prend jamais place sur le champ de bataille : vous dirigez simplement les oprations  au dessus  de laction, en dplaant vos troupes ou en lanant les diffrents sortilges  votre disposition.


La progression de votre personnage se fait  la manire dun jeu de rle : aprs chaque combat ou qute, vous gagnez une certaine quantit dexprience vous permettant daugmenter votre total de mana, votre taux de rcupration de mana, les capacits de vos troupes, le nombre de troupes que vous pouvez engager ou bien sr apprendre de nouveaux sorts. A noter que pour possder les sorts les plus puissants, il vous faudra dabord matriser les sorts de base de votre cole de magie, vous obligeant ainsi  vous spcialiser dans une cole pour vraiment tre efficace au combat.


De la mme manire, vos troupes montent en niveau en prenant de lexprience, et il vous sera possible de leur faire changer de classe (par exemple des Spadassins en Paladins) une fois lexprience suffisante acquise.


 


 


Cest tout pour laspect jeu de rle. Le reste du jeu et en particulier la gestion des troupes se joue comme un jeu STR (stratgie temps rel) classique : vous manuvrez vos troupes pour combattre lennemi. Malheureusement, cest l le gros point ngatif du jeu : cet aspect na de stratgique que le nom. Il est en effet impossible de bouger individuellement vos troupes : elles sont runies par corps darme (groupe de 6 en gnral), ce qui rend quasiment impossible la microgestion dune unit particulire (pour la reculer en cas de blessure par exemple). De plus, vous ne pouvez pas construire vos propres btiments comme dans la plupart des STR : vous devrez uniquement attirer les faveurs des villes dj existantes sur la carte (en ralisant des qutes par exemple) et vous en servir pour amliorer et recruter de nouvelles troupes. Seule petite originalit au niveau du gameplay : la prsence de Nexus, lieu magique augmentant votre rgnration de mana tant quune de vos troupes sy trouve. Vous pouvez invoquer des esprits magiques pour les placer  cette endroit, autant dire que lacquisition de Nexus reprsente souvent une part importante de la bataille.


Enfin et surtout, la camra propose pour jouer nest pas du tout adapte. Non seulement la vitesse de dfilement de la camra est affreusement lente et ne peut pas tre rgle, mais en plus vous ne pouvez mme pas vous rendre dun point  lautre de la carte par un clique rapide sur la minimap ! Seule lutilisation de raccourci clavier vers vos groupes dunits pourront alors vous permettre de grer ce problme.


 


 


Techniquement, le moteur graphique tient la route mais semble quand mme dater dil y a quelques annes. La gestion des conditions climatiques (pluie, orage, neige ) est agrable, mais les effets des sorts se rsument pour la plupart en un clair de couleur, les units en gros plan sont assez carrs, et leau ressemble plus  une tche de peinture qua un lac ou une mer. Mais lensemble reste honorable au vu de la configuration minimale requise et des besoins de ce genre de jeu.


La bande son ne se remarque pas, ce qui est plutt bon signe. Les musiques accompagnent laction, calmes lorsque tout va bien, plus rythmes pendant un combat. Mais une fois de plus, tout ceci est gch par les voix de rponse des units ultra rptitives pour la slection/dplacement. Quand en plus la camra nous force  les rediriger tous les deux minutes  L’intgralit du jeu est d’ailleurs en VO sous titre.


 


Un mot rapidement sur le mode multijoueur (car ce nest gure la peine den dire plus) : il est incroyablement vide, seulement un mode de jeu et 3 cartes, le tout sur une interface trs peu intuitive depuis le menu principal, ce qui oblige  passer par GameSpy. Il est toujours possible de jouer en LAN ou par IP mais le nombre de bugs rencontrs durant mes quelques parties en multi mont dcourag dessayer den savoir plus. Vraiment dommage, quand on connat limportance du multijoueur dans les jeux de stratgie pour se forger une vritable communaut de joueurs 



 









Pour resumer…









______ Battle Mages se veut tre  la fois un jeu de stratgie et un jeu de rle. Au final, il ne parvient vraiment  tre ni l’un, ni l’autre.






Les plus :
– Un moteur graphique honnte pour la configuration requise
– Des musiques d’ambiances agrables
– Le scnario en partie non linaire


Les moins :
– Une jouabilit trs insuffisante
– Peu de mode de jeu
– Mode multijoueur bacl
– Les voix des units trs rptitives





note 10/20

Un jeu de rle/stratgie temps rel  l’intert limit et  la ralit plus que moyenne
















FICHE TECHNIQUE

Configuration requise :
PIII 733 MHz
128 Mo de RAM
Carte 3D 16 Mo

Configuration conseill :
PIV 1,8 Ghz
384 Mo de RAM
Carte 3D 32 Mo


Dvelopeur : 
Targem Games

Editeur :
Nobilis

Site officiel :
Oui


Type :
Stratgie temps relle/Jeu de rle

Sortie :  
Disponible

Support :
CD-ROM

Dmo :
Oui

Multijoueur :
4 joueurs en LAN ou sur Internet (GameSpy)






TARIF

Prix conseill: –
 







IMAGES





Dernire tape de l’initiation : tuer un orgre




L’arme humaine en marche




Vos pouvoirs magiques font souvent la diffrence lors d’une bataille



Ohh les zolis flocons 🙂 !



L’interface est souvent minimaliste



Vos units gagnent de l’exprience lors des combats

Les Plus

Les Moins

Appréciation globale