Age of Wonders 3

Sortie le 31 mars, Age of Wonders 3 est le dernier né de Triumph Studios. Pour ceux qui ne connaîtraient pas la série, Age of Wonders est un jeu de stratégie au tour par tour se déroulant dans un univers médiéval-fantastique, le joueur y commande une nation, fait prospérer ses villes et mène ses armées au combat.

1. Une version aux qualités indéniables

Qui dit nouvel opus dit forcément changements, et ceux ci sont souvent positifs. Age of Wonders 3 compte six races, les humains, les hauts-elfes, les orcs, les nains, les gobelins et les draconiens, chacune possède ses propres unités regroupées en plusieurs catégories, infanterie, archerie, soutien, cavalerie, monstre, machine. Jusque là rien de bien sensationnel.

La première innovation d’Age of Wonders 3 se situe dans l’importance des héros et plus particulièrement le premier d’entre eux, ni plus ni moins que le dirigeant de votre nation, également la représentation du joueur sur la carte.
Il existe six archétypes dans le jeu, sorcier, belliciste, machiniste, théocrate, conspirateur et archidruide. Chaque archétype dispose de troupes supplémentaires constructibles dans les villes, de sorts de combat ou d’aventure particulier, ainsi que de compétences d’empire particulière. Vous l’aurez compris le choix de l’archétype impact directement votre stratégie de jeu.
Votre héros gagnera ensuite de l’expérience en combattant, expérience qui lui permettra d’apprendre de nouvelles compétences et d’améliorer ses caractéristiques.

Vient ensuite la gestion des villes, depuis le petit village à la grande métropole, les centres de population revêtent une importance capitale. Les villes vous permettent évidemment de lever des troupes, de construire des bâtiments militaires ou d’améliorations mais surtout d’étendre votre empire. En effet, plus la ville compte d’habitants plus sa zone de contrôle augmente, et c’est cette zone qui vous permet de contrôler les mines, les nœuds de pouvoirs et autres éléments producteurs de ressources de la carte. Si j’ajoute que vous pouvez créer de toute pièce de nouvelles localités grâce à des colons vous comprendrez aisément le rôle central des villes dans le jeu.

La dernière amélioration sensible se situe dans les combats. Jusqu’à présent l’angle d’attaque n’avait pas d’importance, que vous soyez devant ou derrière l’ennemi vos dégâts ne changeaient pas. Ceci est désormais révolu, attaquez de flanc et votre cible subira des dommages supplémentaires, attaquez de dos et elle ne pourra pas riposter. C’est assez logique et cela ajoute une dimension tactique supplémentaire aux combats.

2. Quelques petites déceptions

Chacun en a conscience, aucun jeu n’est parfait et Age of Wonders 3 n’échappe pas à la règle. Comme toujours l’IA n’est pas toujours d’une intelligence folle et elle a du mal à gérer les sièges ou les priorités aux niveaux de difficultés les plus bas.

Quelques petits désagréments sont présents dans les combats, la carte tactique est petite et ne permet guère de véritable manœuvres stratégiques complexes. L’on sera souvent réduit à une empoignade frontale avec un unique débordement. Les combats manquent également de lisibilité, défaut déjà présent dans le second opus, dommage de ne pas avoir recouvrer la clarté du premier né.
On peut également reprocher certains points en les mettant en perspective avec les versions précédentes. Comme dit plus Age of Wonders 3 possède six races, hors les précédents en comptaient douze dont plusieurs sortant de l’ordinaire, là où celles les draconiens ne font pas déjà vu.
Seconde petite déception, les armées ne contiennent plus que six unités là où elles étaient huit auparavant.

Reste que Age of Wonders 3 apporte indéniablement de nombreux changements positifs par rapport à ces prédécesseurs, ces mécanismes particuliers promettent également des parties multijoueurs riches et tendues de part les multiples possibilités tactiques engendrées par les archétypes. On peut supposer (et espérer ?) que Tirumph Studios sortira des DLC rajoutant de nouvelles races afin d’offrir plus de variété au jeu.

Les Plus

Les Moins

Appréciation globale