Republic

Cr le : 2/4/2004

Edition du : 13/4/2004

Auteur : Argasm








REPUBLIC THE REVOLUTION,
menez votre revolution


 


Republic est  la marge de la mode et des styles,  la fois de gestion et de stratgie, ce jeu a une thmatique politique trs appuye. Votre objectif est de faire tomber l’actuel dictateur de Novistrana, Vasily Karasov qui a dtruit votre pays. Mais pendant ce temps, dans l’ombre, vous vous prpariez, il est temps dsormais de lancer la rvolution…


 


Republic the revolution ou comment monter un parti sditieux…



 le but de Republic est de mener le groupe que vous aurez cre a la tte du pays et en particulier  la chute de Karasov. Pour se faire tout vous sera permis: dmarchage et diffusion de tracts comme assassinat, manipulation de l’opinion et corruption. Les trois facteurs de puissance de ce jeu, les ressources en quelque sorte, sont la force, l’influence et l’argent, ce serons les nerfs de votre guerre.


 


L’ideologie :
Lorsqu’on lance une nouvelle partie, le jeu vous demande de rpondre  une suite de questions au sujet votre parcours politique et personnel depuis que vous avez dcid de vous engager dans la lutte et de crer ce qu’on appelle dans le jeu votre faction. Ceci fait vous obtiendrez, en fonction de vos rponses, votre profil idologique et donc celui de votre faction. Republic tant un jeu de stratgie politique, l’idologie y a une importance primordiale. Il y a trois grand types idologiques, chacun battant le suivant : la force, l’influence et l’argent. L’idologie de chaque personnage, ainsi que celle de votre faction, changera en fonction des d’actions que vous entreprendrez et des choix que vous effectuerez.


Les moyens d’action :
   Une fois que votre avatar et donc votre faction sont prts, vous pouvez commencer vos activits « sditieuses ». Le pannel d’actions possible est extrmement vaste et touffu. Vous pouvez vous informer, desinformer, attaquer le soutien d’une autre faction, renforcer le votre, recruter des nouveaux lments, affaiblir ou renforcer la loyaut de quelqu’un ainsi que supprimer ou protger une personne. Chacun de ces types d’action comprend diffrentes actions, par exemple pour une action de renforcement de soutien (le soutien est ce qui mesure la fidlit que vous voue une partie de la population) il existe au moins trois diffrentes actions : tracts, graffitis, affichage… Toute action cote un certain nombre de ressources  sa programmation, il y a une ressource pour chaque type idologique. A chaque fois qu’un personnage entreprend une action, son idologie change -l’idologie de votre faction est celle de votre avatar.


Attendez vous a changer les choses comme  tre chang :
Le jeu met souvent en danger votre idologie premire : si vous « choisissez » une idologie base sur les ides de libert d’expression, il faudra tre conscient de ce qu’implique le fait d’assassiner un homme adverse, mme s’il passe son temps a lancer des campagne de dsinformation  votre encontre dans les journaux. Mais si, par hasard, quelques petits voyous du quartier lui tombaient dessus un soir… De mme vous pouvez pousser vos adversaires  la faute, en les harcelant pour qu’il commettent des choses qu’ils n’auraient pas fait autrement. Le jeu vous amnera  vouloir changer les choses et a changer votre point de vue et votre mthode quand a la manire de parvenir a vos buts. Sachez peser les consquences idologiques de vos actes.


Vous n’tes pas seul dans ce pays :
D’autre factions que la votre on choisi de prendre les armes, que ce soit pour le pouvoir ou pour renverser le dictateur. Allant de la maffia  l’glise en passant par des mouvement tudiants radicaux, de nombreux concurrents sont l et vous font face, ils utiliserons tout les moyens dont ils aurons besoin pour se confronter les uns aux autres. On constate ici  combien l’intelligence artificielle du jeu est bien faite, les factions rivales agissent en fonction de leur idologie et de ce qu’elles savent de vos actions (via des actions d’information).  C’est aussi ce point du jeu qui vous montre a quel point la stratgie politique est aussi complexe que la stratgie militaire et est bien restitue dans ce jeu. En menant des campagnes d’information rgulires vous pouvez apprendre non seulement les actions que mnent les autres faction contre vous, mais aussi ce qu’elle se font entre elles, ainsi vous saurez rapidement qui est en conflit avec qui et donc l ou vous pouvez les laisser s’entre-dechirer et l ou vous pouvez agir sans risquer trop d’ennuis.


La connaissance est une clef, la discrtion une serrure :
Dans Republic, la clef du succs sont l’information et la connaissance.  Tout endroit, action, personnage a un indice de discrtion qui s’oppose aux recherches que pourraient faire d’ventuels adversaires, sans compter les action de dsinformation. Si vous voulez dmarcher la population d’un quartier ou faire un rassemblement, une place ou un endroit passant (et donc peut discrets) sont parfait mais si vous voulez racketter quelqu’un il vaut mieux le faire dans un endroit discret. Si jamais une action « malveillante » (assassinat diffamation terrorisme graffitis etc) ne russis pas a se faire assez discrte et que vous arriviez a vous en rendre compte, vous pouvez utiliser cette connaissance contre son instigateur en rvlant le mfait dans les mdias.


L ou tout se passe :
L’action se droule dans trois villes que devrez « librer » l’une aprs l’autre, la troisime et finale tant la capitale : Brezina. Chaque ville est divise en quartier qui, selon leur type de population de commerces etc, rapportent des ressources diffrentes, le centre ville par exemple rapporte en gnral beaucoup plus de richesse qu’autre chose. Les quartiers sont le premier « objectif » ; on y trouve comme on l’a dis les ressources mais aussi des lieux particuliers comme des bars, des prteurs sur gage et autres sombres ruelles. L’interet de ces endroit est qu’ils sont ncessaires  de nombreuses actions et que selon le lieu choisi, les chances de russites de vos actions fluctuent normment. Il existe galement des lieu spciaux comme les bureaux d’un grand journal ou une prison qui, si on a assez d’influence dans le quartier ou ils se trouvent, apportent des aides diverses  votre faction, le plus souvent sous forme de bonus  tel ou tel type d’action. Certaines maisons et btiment abritent galement des « mystres » qui s’ils sont rvls vous fournirons des renseignements prcieux comme la rsidence d’un ennemi.


 


Le temps :
La structure temporelle de Republic est assez simple. Le jeu est un mlange de tour par tour chronomtr et de temps rel : la journe est divise en trois, matin apres-midi et soir. Le temps se droule en continu mais vos personnage ne peuvent faire qu’une action par partie de la journe. Ainsi vous pouvez donner des ordres a vos personnage puis aller visiter la ville tudier les diffrentes actions ennemie etc, mais faites attention car au commencement d’une phase de la journe si une personne n’a pas reu d’ordre elle sera inactive. Les actions sont programmes  l’avance, il faut donc faire attentions a la facon dont les ordres des differents personnages sont synchroniss entre eux -on peut dplacer un ordre simplement en le faisant glisser sur la barre de temps. On peut aussi acclrer le droulement du temps qui, sinon, passe relativement lentement, surtout si on a donn beaucoup d’ordres et qu’on a plus grand chose a faire.


L’aspect sonore :
La musique pour, commencer par elle, est tout a fait agrable et de trs bonne qualit, portant sur un registre classique pic d’une touche slave. Differents thmes musicaux sont prsents pour illustrer les diffrents moment, actions ou atmosphres qui parcourent le jeu.  La bande sonore est elle aussi trs bien faite et agrable. On notera que tout les personnages du jeu parlent une langue, le novistranien qui bien qu’entierement fictif renforce le cot vivant du jeu. Les voix et les attitudes des personnages sont trs expressives et illustrent bien les actions entreprises et les sentiments vcus.


L’aspect graphique :
Republic ne fait pas dans le clinquant. Les dcors sont sobres mais respectent un esprit « pays de l’est » jusque dans les vtements des gens et dans les designs des voitures. Les villes sont entirement modlises en trois dimensions et sont trs vivantes : des gens marchent dans la rue, s’arrtent dans les bars… Le jeu offre trois vues principales diffrentes. Un vue « premire personne » qui vous permet de vous promener dans la ville comme un passant, une vue dite « des toits » qui permet un champ de vision plus global des vnement et une vue en deux dimensions de type « plan de la ville » qui permet un aperu synthtique des choses. C’est dans cette dernire vue qu’on a tout les indicateurs sous formes d’icones, les personnes les lieux les vnements etc etc. C’est dans cette vue la que se droulent la plupart de votre travail de planification des actions, elle donne une sensation trs « jeu de plateau » ou l’on dplace des pions et tout le monde joue chacun son tour.


 


Conclusion, un jeu vivant, riche et original:
Une des choses les plus surprenantes et les plus agrables de Republic est de voir a quel point tout a t pense et represent. Chaque personne et maison possde ses propres caractristiques, il ne font pas uniquement partie du decor. Ainsi si vous regardez des information sur un passant, vous pouvez voir son nom, son occupation ; sur un batiment vous avez quelques informations et le nom des personnes importantes qui y habitent. Si la pertinence de telles informations ne sont pas toujours evidentes, elle montrent namoins  quel point tout les details du jeu on t fouills. On retrouve cette richesse dans toutes les parties du jeu : le nombre d’actions differentes, la taille des villes etc. Le premier avantage qu’y gagne le joueur est une grande variet de possibilits de jeu : jouer une faction oriente sur l’influence ou sur la force procure une exprience totalement differente, ce qui est tres appreciable car le jeu est uniquement solo. C’est la le seul reproche qu’on puisse lui faire si tant est que ca puisse en tre un. L’immersion que permet ce jeu est tres profonde, autant par son cot fouill et riche que par sa profondeur philosophique (on se rend vite compte que beaucoup de questions son poses en filligrane dans ce jeu ). Republic runis le meilleur de beaucoup de choses sans aller chercher a faire dans le clinquant et le vendeur . L’alchimie de ce jeu nous donne une « strategie politique au tour par tour en temps rel », ca peut paraitre etrange mais c’est finalement ce que ce jeu est pour notre plus grand plaisir.



 









Pour resumer…










______ Un jeu de strategie politique comme il n’en a jamais t fait. Tout les aspect d’une faction revolutionnaire du combat a la philosophie sont passs en revue.







Les plus:
-Le grand nombre de possibilits differentes a tout les niveaux.
-Graphismes agrables.
-Interface pratique.
-tres prenant.
-La richesse du jeu.
-L’originalit.


Les moins:
-Pas de mode multijoueur.

-Pas de mode libre (hors-scenario)

-Scnario Linaire.



18/20
Il manque quelques modes de jeux mais finalement tout est parfaitement bien equilibr et tellement riche qu’on ne se rend compte de rien.

 















FICHE TECHNIQUE

Configuration requise:
Pentium 3  800MHz
Windows
512 Mo de memoire
1 Go d’espace libre
Carte graphique 32 Mo avec T&L activ
Carte son compatible DirectX 8.1


Configuration conseill:

Pentium 4  2GHz (ou plus)
512 Mo de memoire
Carte graphique 128Mo 


Dvelopeur: Elixir Studio

Editeur: Eidos Interactive

Site officiel:
www.novistrana.com

Type: Strategie politique

Sortie: dja sorti

Support:

Dmo:

Multijoueur: NON






TARIF

Prix conseill: –
 







IMAGES




Une faction fraichement cre.



En pleine campagne d’affichage.



Vos homme commencent leur dmarchage.



Il a os s’en prendre a vous, qu’il paye.



L’avatar montre ses talents d’orateur.



Le tableau de victoire.



L’eglise d’ekaterine



La vue « plan » du  jeu, la plus pratique.

Les Plus

Les Moins

Appréciation globale