Plague Inc

L’humanité a toujours été menacée par les gemmes pathogènes. Avec la multiplication des échanges internationaux, il est beaucoup plus simple pour une petite épidémie de devenir une pandémie mondiale. On pense tout de suite à des fait historiques plus ou moins proche tel que la Peste noire (1347-1952). Cela a vraisemblablement inspiré Ndemic Creations, un studio indépendant (Britannique, ce qui change des suédois), qui a développé le jeu Plague Inc., (Traduction : peste, épidémie) disponible sur smartphone et tablettes.

Plague est un jeu de stratégie assez bien réalisé et qui en vaut très certainement le détour. Quand vous lancez le jeu, vous démarrer sur un menu assez simpliste avec une petite musique post-apocalyptique étrangement relaxante. En créant une nouvelle partie, nous arrivons sur l’écran de sélection du type de l’épidémie. C’est une sorte de sélection personnage ou de classe. Par exemple, un virus proposera des avantages différents par rapport à la batterie. Les types d’épidémie se débloquent quand vous gagner une partie, vous êtes donc obligé de commencer par la bactérie. Viens ensuite le choix de la difficulté, où statistiques et probabilités commencent à intervenir. Trois choix : Régulier (un monde de gens sales et sans cerveau), Normal (avec 50% de gens propres et quelques scientifiques avec des semaines de 20 heures) et Brutal (un monde où tous les habitants sont atteint de névrose obsessionnelle de la propreté et avec des surhommes comme médecins). Pour débloquer un nouveau type d‘épidémie, vous êtes obligé de gagner en Normal ou Brutal.
En commençant la partie nous arrivons sur une belle carte du monde, vous devez toucher le pays (ou la région) à contaminer en premier. Bien évidemment, c’est un choix stratégique : pays pauvre ou riche, chaud, tempéré ou froid, rural ou urbain. Nous avons ainsi l’apparition du premier cas atteint par votre bactérie. Pour l’instant, elle est inoffensive, vous devez gagner des points d’ADN pour quelle puisse muter. Vous gagnez des points d’ADN quand vous infectez de nouvelles personnes et de nouveaux territoires (par les bateaux et les avions), quand vous en tuer (avec des symptômes létal) ou quand vous cliquez sur les petites bulles qui apparaissent à l’écran de façon régulière (c’est surtout pour vous distraire un peu tout en vous maintenant concentré sur le jeu).

Dès que vous suffisamment d’ADN, vous pouvez « acheter » des modes de transmission, les symptômes, les capacités. Les modes de transmission sont l’air, l’eau ou des vecteurs tels que les animaux, les insectes ou le sang. Les symptômes sont quant à eux progressif, une toux pourra être améliorée en pneumonie ou en éternuement qui pourra ensuite provoquer les lésions plus graves tout en augmentant l’infectiosité. Puis les capacités permettent à la bactérie de développer des résistances aux médicaments, à certaines températures et à débloquer des capacités spéciales en fonction du type de l’épidémie. Après cela reste des choix stratégiques, c’est à vous de voir.

Cependant, ce n’est pas si facile que ça. En effet, les gouvernements des pays prennent des dispositions pour éradiquer la menace avec le développement d’un remède. C’est donc une course que vous devez gagner. Sachez aussi qu’il doit rester AUCUN survivant pour gagner, donc vérifiez bien si vous avez infecté tous les pays (en particulier le Groenland et l’Islande). Ce jeu n’est pas facile, mais il demande une certaine réflexion et de l’anticipation. Si vous créez un virus trop puissant, la recherche pour le remède sera mise en route trop rapidement, avec des d’embargo des ports, des aéroports ou tout simplement la fermeture des frontières pour contenir la propagation. A l’inverse, si vous misez trop sur la propagation sans faire évoluer le virus, vous n’aurez pas assez d’ADN pour le rendre mortel. Cela peut-être frustrant pour certains, mais ne perdez pas espoir !

Test réalisé par Legirac

Les Plus

Les Moins

Appréciation globale

C’est un jeu riche, complet et très addictif, la simulation est excellente, seule la traduction reste perfectible et surtout sa consommation en batterie. C’est un jeu original, avec une durée de vie très satisfaisante (j’y joue depuis plus d’un an) et son gameplay est assez bien pensé. Comptez 15 à 30 minutes pour une partie, avec une possibilité de sauvegarder une partie en cours. Il est régulièrement mis à jour et des DLC payant sont disponible pour débloquer de nouveaux types d’épidémie (Virus Necroa qui transforme les morts en zombie et le Neurax Worm qui est un parasite pouvant mettre en esclavage l’humanité ou les tuer). C’est un Free-To-Play pour Android mais il n’est vraiment pas nécessaire de payer pour gagner. Sur iOS, il faudra en revanche payer 0,89€.