Warlock Master of the Arcane

L’Univers du monde d’Ardania est très riche puisqu’après les divers jeux Majesty, Defenders of Ardania il y a quelques mois, c’est au tour de Warlock : Master of the Arcane de nous plonger dans cette univers riche d’héroique fantasy. Les studios Ino-Co se lance avec ce nouveau jeu dans un nouveau type de jeu : le tour par tour. Et toujours à petit prix !C’est donc en tant que Grand Mage que vous gouvernez ce monde et vous devrez soumettre tout vos rivaux. Vous avez le choix entre 12 Mages avec divers pouvoirs et avantages de départs (modifiable à chaque partie selon une distribution de points) représentant les trois races du jeu : les humains, les bêtes et les morts vivants.
Bien sur vous retrouvez aussi sur votre chemin, plusieurs cités indépendantes et des hordes de monstres prêtes à vous détruire à tout moment.

Un Civlike :

Dès les premières images, tout le monde à dit « Mais ce n’est pas un mod de Civilisation V ? », car oui le jeu est fortement influencé par le hit de Firaxis que se soit dans le concept ou simplement l’interface visuelle.
Avant de lancer une partie, on navigue sur diverses pages nous permettant de choisir divers détails : taille de la carte, nombre de faction ennemies, Mage qu’on va jouer etc. Tout comme un jeu de la série de Civilisation.

nsuite arrive, la partie et là, toujours pareil, on se croirait entrain de jouer à Civilisation V. Graphiquement identique, interface pratiquement identique, bien que simplifié. Ceci font que le jeu reste agréable visuellement et bien sur assez simple à prendre en main.

Mais bien différent :

Toutefois la ressemblance s’arrête là puisque contrairement à Civilisation V, le jeu porte une importance capitale à la magie et son rôle tout au court de votre partie. En effet, vous êtes un Mage souhaitant gouverner  l’ensemble du monde d’Ardania et pour se faire vous allez utiliser vos pouvoirs pour faire souffrir vos ennemies : ces pouvoirs sont nombreux allant de l’invocation de monstres, des sorts d’attaques permettant de lancer des tempêtes de neige ou encore des sorts améliorants vos armées. Et c’est en faisant de la Recherche que vous accumulerez des pouvoirs. Le système de recherche de technologies de Firaxis est remplacé par un système de recherche de pouvoirs.

Chaque tour vous accumulez donc des points de recherches et des points de mana, ces derniers permettant de lancer les sorts.

Venons maintenant à la gestion des villes qui peut décevoir au premier abord. La gestion est très limité puisqu’on ne créer pas d’ouvrier et donc pas d’aménagement  ni routes. Ici c’est beaucoup plus simple : à chaque point de population, on débloque une construction possible autour de la cité : on peut y construire divers bâtiments qui sont nombreux. Chaque bâtiment apporte un plus à la cité et à l’ensemble du royaume : de la nourriture avec les fermes, de la mana avec les fermes à mana, des troupes avec une casernes etc. Bien sur une case peut contenir une unique construction et certaines grâce aux ressources particulières peuvent proposer des bâtiments particulier : une case eau permet la construction d’un port, autre exemple.

Mais surtout, petit plus c’est que parfois plusieurs constructions sont possibles sur une ressource et chacune proposant des avantages différents, choisir un bâtiment vous privera des avantages dans autres. Toutefois après avoir construit notre bâtiment et lancer la production d’unités on a plus rien à faire avec les cités, influence minime sur la production axé  bien qu’on peut empêcher l’utilisation de certains bâtiments, aucune sur l’expansion des frontières et loin de la micro gestion de la production qu’on peut retrouver chez Firaxis.

Mais avec toutes ces cités, vous produisez des armées qui sont envoyé aux quatre coins du monde pour étendre votre pouvoir, par la force que se soit sur les cités indépendantes ou vos rivaux, car oui, il n’y a pas d’autres solutions, en effet, la diplomatie est réduite au stricte minimum : aucune possibilité d’interagir avec les cités indépendantes sauf par le glaive et l’interaction avec les autres factions est limitée : les traditionnelles Guerre, Paix, Pacte de défense et Alliance , réclamer de l’or ou de la mana, un refus entrainant obligatoirement à la guerre.

Seules les armes peuvent parler.

Heureusement que sur ce point, le jeu est très bien réussi : le nombre d’unités variées ainsi que le nombre de pouvoir rendent les divers affrontements passionnants. De plus les animations et les bruitages sont réussis.

N’oubliant pas le système de quêtes proposant parfois de tuer une unité ou capturer une cité, ou simplement construire un bâtiment. Toutefois, parfois c’est un des Dieux du monde d’Ardania qui vous proposera d’accomplir une tâche pour lui et la réussir vous offrira son aide alors qu’un échec déclenchera sa colère.

De plus, le système de monde alternatif rend la découverte du monde encore plus passionnante. Mais attention aux ennemies puissants et nombreux de l’autre côté.
Le jeu possède donc une très grande richesse de contenues, avec un univers riche, une ambiance très travaillé. Un clic droit sur une unité et vous avez un petit descriptif historique. Petit manque, un bouton permettant d’accéder à l’ensemble de l’univers du monde d’Ardania, permettant de retrouver toutes les histoires, tous les descriptifs du jeu

Autre manque du jeu, un mode multi-joueurs permettant des affrontements entre amis pour savoir lequel seraient le meilleur des Mages, bien que la durée de vie du mode solo est presque sans fin, avec la création de cartes aléatoires à chaque partie, puis la possibilité de personnalisée votre faction à chaque partie.

Les Plus

–    Un univers riche
–    Un prix abordable
–    La magie

Les Moins

–    La diplomatie
–    Le multi-joueurs

Appréciation globale

Pour conclure, ce jeu, bien que contenant de nombreux manques est bon, permettant de longues heures d’amusements et de découverte. On regrettera la diplomatie pratiquement absente et le multi-joueurs oublié.